Frais de port offerts dès 149 € d’achat avec Mondial Relay |9 symptômes qui indiquent une maladie chez la chèvre
Dans le domaine de l’élevage caprin, détecter rapidement les signes de maladie est essentiel pour assurer le bien-être des chèvres, maintenir la bonne santé du troupeau et garantir la production. Fier de vous accompagner au quotidien dans le suivi d’élevage et l’alimentation de vos animaux, SuperVet détaille sur cette page neuf symptômes révélateurs de maladies chez les chèvres.
Reconnaître et comprendre ces indicateurs peut jouer un rôle déterminant dans la gestion de la santé de votre troupeau, ne les laissez pas passer !
Principaux symptômes évocateurs de maladie chez les chèvres
Par nature, les chèvres sont actives et joueuses. Une modification de comportement peut indiquer une maladie
Modification du comportement de la chèvre
Comme nous, une chèvre qui ne se sent pas bien a tendance à adopter un comportement singulier, par exemple en bêlant différemment pour attirer l’attention ou en s’isolant pour se reposer. Les symptômes suivant sont peu spécifiques, mais doivent alerter :
- Gémissements
- Bêlement insistant
- Tendance à s’isoler
- Dos rond
- Mouvements inhabituels des oreilles
- Difficultés à manger et/ou de boire (la chèvre ne s’alimente pas, les aliments restent ou tombent de sa bouche)
Température anormale
Si un symptôme évocateur de maladie est repéré chez la chèvre, il peut être intéressant de prendre sa température. Normalement, elle se situe entre 39 et 40 degrés. Une température trop basse ou, au contraire, de la fièvre, confirme un mauvais état de santé.
Diarrhée
Les problèmes digestifs de la chèvre peuvent être dus à un changement alimentaire
Une diarrhée indique une infection ou une inflammation au niveau du système digestif. En cas de changement alimentaire récent, la chèvre peut tout simplement souffrir de diarrhée alimentaire et une adaptation est nécessaire. La diarrhée peut également être le symptôme d’une maladie. La coccidiose, causée par des parasites et contagieuse, se manifeste par exemple par une diarrhée importante, parfois hémorragique, et une déshydratation rapide.
En présence de symptômes neurologiques comme de l’excitation ou des convulsions, il peut s’agir d’entérotoxémie, potentiellement mortelle. Il est néanmoins possible de vacciner son troupeau contre la maladie.
Difficultés à uriner
Chez la chèvre, des difficultés à uriner ou une urine très claire peuvent être les symptômes de calculs rénaux ou d’une infection urinaire. Les régimes riches en céréales peuvent notamment causer la formation de cristaux dans l’urètre, qui s’accumulent jusqu’à former des calculs. Confirmer des calculs peut nécessiter de faire passer une radio à la chèvre. Un échantillon d’urine permet quant à lui de diagnostiquer une infection urinaire.
Démangeaisons
Un mauvais poil et/ou des démangeaisons peuvent indiquer plusieurs troubles et liaisons cutanées. Souvent, ce symptôme indique la présence de parasites externes, notamment de gales (psoroptiques, chorioptiques ou sarcoptiques), de poux broyeurs ou piqueurs, de myases ou de tiques. Ces parasites peuvent également être vecteurs de maladies comme la piroplasmose ou la fièvre Q. En leur présence, il est fondamental de traiter tout le troupeau et non seulement les chèvres qui présentent des démangeaisons.
Toux
Chez la chèvre, la toux, les yeux ou le nez qui coulent sont des symptômes à prendre au sérieux
Une toux claire et forte chez une chèvre adulte est souvent bénigne. Une toux profonde et grasse peut quant à elle indiquer la présence de pasteurelles, des bactéries responsables d’une pneumonie enzootique (pasteurellose). La chèvre peut en plus avoir les yeux ou le nez qui coulent, des troubles respiratoires ou, éventuellement d’une production abondante de salive.
Cette maladie est encouragée par un environnement insalubre, une alimentation inadaptée ou un parasitisme important qui encourage le développement de bactéries dans les poumons. Le stress causé par le regroupement d’animaux peut également augmenter le risque de pneumonie.
Œdèmes
Un œdème au niveau du pis peut indiquer une mammite. Les œdèmes sur la face peuvent néanmoins être le signe de la fièvre catarrhale ovine (FCO) ou maladie de la langue bleue, causée par les culicoïdes (moucherons). L’animal présente d’abord une forte fièvre (plus de 42°), cesse de s’alimenter et des signes de fatigue. Viennent ensuite des symptômes congestifs et œdémateux sur les lèvres, les narines, les paupières et la langue. Là encore, la vaccination est possible.
Difficultés à se déplacer
Une chèvre qui boîte peut tout simplement avoir un corps étranger dans le pied (caillou, morceau de bois, épine). Elle peut également souffrir d’une inflammation des articulations. L’arthrite encéphalite caprine (CAE) est une maladie virale qui se manifeste par de l’arthrite, une mammite et/ou une encéphalite (inflammation du cerveau). Si la chèvre est désorientée ou ne parvient pas à tenir debout, cela peut donc indiquer une atteinte neurologique.
Plus généralement, les problèmes de déplacement peuvent évoquer un trouble d’origine nutritionnelle et métabolique, voire un problème de vision qui gêne la chèvre dans ses déplacements.
Muqueuses blanches
Des muqueuses blanches, par exemple autour de l’œil ou au niveau des gencives, est un signe d’anémie, parfois causée par un parasite. L’indice Famacha permet de la repérer, notamment dans le cadre d’Haemonchus contortus.
Lorsqu’un pis est enflé, chaud et/ou change de couleur, cela peut être un symptôme d’infection de la mamelle ou de mammite, une maladie qui peut être grave.
Comment garder une chèvre en bonne santé ?
Garder une chèvre en bonne santé implique un environnement sain et des soins réguliers
En tant qu’éleveur, apporter des soins appropriés à ses chèvres est le meilleur moyen de les garder en bonne santé. Cela implique principalement de leur offrir une alimentation équilibrée, de veiller à ce qu’elles aient un accès constant à de l’eau propre, de leur fournir un abri propre, sec et bien ventilé et de leur apporter des soins vétérinaires réguliers.
Plusieurs produits proposés sur SuperVet ont tout particulièrement été sélectionnés pour les besoins spécifiques des chèvres :
- Bolus mouton/chèvre 4 oligo-éléments: apport couvrant la lutte, la gestation et l’agnelage.
- Bolus mouton/chèvre 5 oligo-éléments: cobalt, cuivre, iode, sélénium et zinc.
- Revit – Bolus à l’ail pour mouton et chèvre: aide l’organisme lors de la montée cellulaire dans le lait, dans les mammites, lors de problèmes respiratoires, de transitions alimentaires et de difficultés digestives.
- Coprac 4 grammes: aide au contrôle d’Haemonchus chez les chèvres et moutons.
- Lance gélules Coprac: pour agneaux, chevreaux et adultes.
