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L’acétonémie de la vache laitière : prévention et soutien
L’acétonémie est un trouble du métabolisme courant chez la vache laitière, surtout après le vêlage. Elle a des conséquences importantes sur la santé des vaches et sur leur production, avec une réduction de la lactation d’environ 300 kilogrammes pour les animaux atteints !
Toujours à vos côtés pour veiller à la bonne santé de votre troupeau, SuperVet répond à quatre questions essentielles pour tout comprendre de l’acétonémie de la vache laitière, la diagnostiquer, la soigner et, encore mieux, la prévenir !
Qu’est-ce que l’acétonémie de la vache laitière ?
L’acétonémie, également connue sous le nom de cétose bovine, est un trouble métabolique courant chez les vaches laitières. Ce problème survient principalement pendant la période de début de lactation, lorsque la demande en énergie de la vache est particulièrement élevée. L’acétonémie est le résultat d’un déséquilibre entre la demande en énergie et la capacité de la vache à mobiliser et métaboliser les réserves de graisse pour répondre à ses besoins énergétiques.
Plusieurs facteurs peuvent contribuer à son développement.
Causes principales de la cétose bovine
- Alimentation inadéquate: une alimentation déséquilibrée ou un apport insuffisant d’énergie dans l’alimentation peuvent être des facteurs prédisposants. Le fœtus peut de plus comprimer le rumen, ce qui cause une baisse de la capacité d’ingestion (comptez environ un mois après le vêlage pour un retour à la normale). Pendant ce temps, l’animal puise dans ses réserves de graisse.
- Stress et transition nutritionnelle: le passage de la période de tarissement à la production de lait entraîne un stress important, ce qui peut perturber le métabolisme de l’animal.
- Troubles hormonaux: les déséquilibres hormonaux, en particulier l’insuline et le glucagon, jouent un rôle clé dans le développement de l’acétonémie.
Les étapes de l’acétonémie
Quelle que soit la cause du dérèglement du métabolisme de la vache, l’enchaînement des étapes menant à l’acétonémie est similaire. En début de lactation, la vache entre en déficit énergétique. Pour le combler, son organisme met à contribution ses réserves de graisse. Souvent, tout se passe comme prévu. Parfois cependant, et c’est là qu’apparaît la cétose bovine, l’ingestion de glucides n’est pas suffisante et la machine se grippe.
Le foie n’arrive alors plus à transformer les graisses en glucose et en lipoprotéines. Résultat, la graisse n’est plus dégradée correctement, provoquant la production de corps cétoniques, qui donnent leur nom à l’acétonémie.
Ça, c’est pour ce qui se passe à l’interne, mais quels sont donc les signes cliniques ?
Quels sont les symptômes d’une cétose ?
Les problèmes liés à la cétose n’apparaissent pas forcément immédiatement. Le trouble est par conséquent souvent asymptomatique. Pourquoi s’en soucier alors ? Eh bien parce que ce dérèglement peut jouer un rôle important dans le développement d’autres problèmes de santé, mais aussi entraîner des troubles de la fertilité.
Ainsi, la cétose entraîne souvent un déplacement de la caillette. Cela peut entraîner une acétonémie récidivante, qui revient chroniquement en dépit des traitements. Côté fertilité, elle peut notamment causer des retours en chaleur récurrents.
Pour l’éleveur, la cétose représente donc à la fois un risque pour le bien-être de ses animaux et pour leur productivité.
Certains symptômes doivent mettre sur la piste d’une acétonémie de la vache laitière.
Symptômes courants
- Perte d’appétit
- Haleine odorante (haleine sucrée ou fruitée)
- Dépression (animaux atteints léthargiques et déprimés)
- Nervosité (excitation, léchages répétés)
- Diminution de la production de lait
- Perte de poids
- Bouses plutôt sèches
Comment réduire l’acétonémie de la vache ?
Le traitement de l’acétonémie chez les vaches laitières repose généralement sur l’administration de glucose ou de propylène glycol par voie orale pour augmenter la disponibilité d’énergie. Si elle est d’origine hormonale, le vétérinaire peut également prescrire un traitement pour corriger les déséquilibres hormonaux sous-jacents.
Comment prévenir l’acétonémie des bovins ?
Pour prévenir l’acétonémie chez les vaches laitières, il est essentiel de mettre en place des mesures appropriées, notamment :
- Alimentation équilibrée
- Surveillance de la condition corporelle (et ajustement de l’alimentation si nécessaire).
- Gestion de la transition nutritionnelle (sans stress, en surveillant attentivement l’apport alimentaire)
En plus de la surveillance des animaux avant, pendant et après le vêlage, l’outil de diagnostic le plus simple est le lecteur β-OH avec des bandelettes. Il suffit de prélever une goutte de sang sous la queue ou au niveau de l’oreille, puis de la placer sur la bandelette. Au-dessus de 1,2 mmol/L de sang, le problème est d’origine alimentaire.
Prévention naturelle contre l’acétonémie
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Pour conclure : l’acétonémie de la vache laitière en bref
- Quoi : baisse du glucose et augmentation des corps cétoniques dans le sang de la vache
- Qui : les vaches laitières, surtout lorsqu’elles ont une forte production de lait
- Quand : dans les six à huit semaines après le vêlage
- Comment : la cétose bovine est souvent asymptomatique, ce qui la rend parfois difficile à identifier
- Pourquoi : à cause d’un déficit énergétique en début de lactation/manque de glucides
- Risques : entraîner ou encourager d’autres problèmes de santé (troubles de la fertilité notamment)