Frais de port offerts dès 149 € d’achat avec Mondial Relay |Qu’est-ce que la mammite chez la vache ?
La mammite est l’une des affections les plus courantes chez les vaches laitières. Touchant plus de 40% des vaches en production, elle a un impact significatif sur leur santé comme sur la production laitière.
Comprendre les différents types de mammites et ce qui les cause est la meilleure façon de mettre en place les bonnes actions préventives et ainsi limiter les risques, autant pour les animaux que pour les éleveurs.
Mammite de la vache : définition
La mammite de la vache est une infection de la mamelle, souvent d’origine bactérienne
La mammite est une infection bactérienne de la glande mammaire de la vache, communément appelée mamelle ou pis. Il en existe deux grands types : la mammite clinique et la mammite subclinique.
Mammites cliniques
Les mammites cliniques sont caractérisées par des symptômes visibles et faciles à détecter. Les vaches atteintes présentent généralement un gonflement de la mamelle affectée, une chaleur locale et des douleurs. Le lait peut également contenir des signes évidents d’infection, comme la présence de cailles ou de grumeaux. La production laitière diminue quant à elle souvent de manière significative.
Mammites subcliniques
Les mammites subcliniques, en revanche, ne présentent pas de symptômes apparents. Les vaches atteintes semblent en bonne santé, mais des infections bactériennes, fongiques ou virales sont présentes dans la mamelle. La production laitière peut être affectée de manière subtile, mais des dommages à long terme peuvent survenir.
Des causes multifactorielles
Une mauvaise hygiène des installations peut encourager les mammites
Les mammites sont des maladies multifactorielles. Elles peuvent ainsi résulter de causes diverses et parfois difficiles à identifier.
Bactéries
Les infections bactériennes sont les causes les plus courantes de la mammite chez les vaches. Elles sont généralement dues aux bactéries Escherichia coli, Staphylococcus aureus ou Streptococcus uberis. Lorsque les bactéries pénètrent dans les trayons, le système immunitaire de la vache se met en route et produit davantage de leucocytes dans la mamelle.
Ces leucocytes, également connus sous le nom de globules blancs, servent à combattre l’infection, mais leur présence en grande quantité peut également altérer la qualité du lait produit. En effet, un taux élevé de cellules somatiques, qui inclut les leucocytes, est souvent un indicateur de mammite. Le lait peut alors présenter une apparence trouble ou grumeleuse et peut même contenir du pus. De plus, la vache peut montrer des signes de douleur ou d’inconfort, tels que des mamelles enflées ou rouges.
Environnement
Une mauvaise propreté des installations, une exposition à l’humidité, des litières sales et des conditions climatiques défavorables sont autant de conditions environnementales qui peuvent favoriser la mammite.
Traite
Enfin, une hygiène inadéquate pendant la traite, y compris l’utilisation d’équipements non stériles, peut introduire des agents pathogènes dans la mamelle.
Risques pour l’éleveur et l’animal
Des vaches malades représentent un coût financier et plus de travail pour l’éleveur
La mammite comporte plusieurs risques pour les éleveurs laitiers et leurs animaux, à commencer par la douleur et la sensation d’inconfort dont souffrent les individus malades. Une étude de 2015 [lien en anglais] a de plus montré que le coût moyen par cas de mammite clinique au cours des 30 premiers jours de lactation est de 444 $, soit environ 420 €.
Plusieurs risques sont ainsi à considérer :
- Mise à la réforme: une mammite non traitée peut causer des dommages permanents à la glande mammaire. Cela lui vaut une place sur le podium des motifs de mise à la réforme des vaches.
- Diminution de la production laitière: les vaches atteintes de mammite produisent souvent moins de lait, ce qui réduit la rentabilité de l’élevage.
- Perte de qualité du lait: le lait provenant de vaches malades peut présenter des problèmes de qualité, entraînant des rejets ou des pénalités.
- Affections liées: une vache souffrant de mammite est plus sujette au développement d’une cétose et d’hypocalcémie, des affections augmentant le risque de déplacement de la caillette.
- Troubles de la reproduction : les infections de la mamelle en début de gestation augmentent largement le risque d’avortement spontané.
- Risque de transmission: la mammite contagieuse peut se propager à d’autres vaches du troupeau.
- Surcharge de travail: pour l’éleveur, une vache atteinte de mammite clinique implique davantage de travail tant au niveau de la traite que du nettoyage et du traitement des animaux malades.
Diagnostiquer une infection de la mamelle
Le diagnostic précoce de la mammite est essentiel pour minimiser ses effets. Il peut être réalisé grâce à plusieurs méthodes, notamment un examen visuel, l’analyse du lait et la mesure de la température corporelle de la vache. En cas de mammite subclinique, seuls les tests de laboratoire comme le comptage cellulaire individuel ou le California Mastitis Test (CMT) permettent d’identifier la présence de l’infection.
Comment limiter les mammites chez les vaches ?
Certains produits naturels, notamment à base d’ail, peuvent aider à prévenir les infections
Le traitement de la mammite chez une vache dépend de la gravité de l’infection, du type d’agent pathogène impliqué et de l’état de santé général de la vache.
N’hésitez pas à consulter votre vétérinaire.
Actions préventives
La prévention de la mammite est cruciale pour réduire les risques et les coûts associés. Elle passe avant tout par l’adoption de bonnes pratiques d’élevage.
- Conditions environnementales : il est essentiel de maintenir un environnement propre, sec et confortable pour les vaches.
- Hygiène de traite : l’équipement de traite doit être propre et stérile.
- Gestion de la mamelle sèche : assurer un soin approprié de la mamelle pendant la période de non-lactation limite les risques d’infection.
- Vaccination : il est possible de vacciner les vaches contre certains agents pathogènes, notamment les staphylocoques, les colibacilles (E. coli) et Streptocoques uberis.
- Surveillance régulière : enfin, examiner régulièrement les vaches permet de détecter les signes précoces de mammite.
Si une mammite est repérée, il faut éviter qu’elle se propage au troupeau. L’individu malade doit ainsi être mis à l’isolement pour être traité.
Traitement antibiotique
Un traitement antibiotique est couramment utilisé pour lutter contre les infections bactériennes responsables de la mammite. Les antibiotiques sont alors administrés directement dans la mamelle affectée.
Pour cela il faut consulter votre vétérinaire.
Produits naturels
Certains éleveurs se tournent également vers des produits naturels. Quelle que soit la prise en charge adoptée, l’avis d’un vétérinaire s’impose.
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- Mastogel Propolis et phytothérapie – Produit d’hygiène de la mamelle
